L’écart toutes choses égales par ailleurs

2019

L’écart toutes choses égales par ailleurs (The gap all else being equal) is deployed throughout the exhibition space at the BBB art centre by means of a 10.5% reduction in lighting. This percentage corresponds to the wage gap consisting of “pure and simple discrimination” between men and women established by a Dares (French national Directorate for Research, Studies and Statistics) survey carried out for the Ministry of Labour in 2015. The index is calculated on the basis of “identical observable characteristics of employees and job positions within professional groupings”. The manipulation of the lighting in the art centre is imperceptible but omnipresent. It conditions the perception of spaces and anything/anyone present there.

L’écart toutes choses égales par ailleurs régit l’ensemble de l’espace d’exposition du BBB centre d’art en diminuant son éclairage de 10,5 %. Ce taux correspond à l’écart de salaire relevant d’une « discrimination pure » entre les hommes et les femmes établi par une enquête de la Dares effectuée pour le Ministère du travail en 2015. Cet indice est calculé sur la base de « caractéristiques observables identiques des salariés et des postes de travail au sein des familles professionnelles ». La manipulation de l’éclairage du centre d’art reste imperceptible mais omniprésente. Elle conditionne la perception des espaces et de toute présence s’y trouvant.

Matthieu Saladin, L’écart toutes choses égales par ailleurs, 2019. Production : BBB centre d’art, Toulouse. Vue de l’exposition «Temps partiels II. Flextime » au BBB centre d’art, 2019. Curateur & crédit photo : Émile Ouroumov.